Arrivée d'un convoi ...
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Arrivée d'un convoi ...
uriel Dim 1 Fév - 20:43
Il faisait froid, très froid ; un vent glacial soufflait sur le Domaine de Coussey
Les arbres avaient perdu leurs feuilles depuis longtemps et le sol glacé était dur comme du roc.
Fort heureusement, les chemins n'étaient plus boueux et facilitaient le transport ...
Au loin, apparût un convoi.
Un carrosse et des chevaux ; des gardes ... ceux-ci portaient le Gonfanon de la Garde Episcopale de Trèves . Le carrosse, quant à lui, arborait les insignes religieux de l'évêché de Toul, ainsi que le blason de la Famille d'Acoma.
N'allant ni trop vite, ni trop lentement ; ils arrivèrent finalement à la herse du château.
Deux gardes épiscopaux - des sous-officiers - étaient en tête, tandis que d'autres gardes surveillaient la litière de l'évêque ; curieusement, les rideaux étaient tirés.
Uriel, la mine grave, ordonna l'arrêt et s'approcha du garde.
Bien le bonjour garde,
Je me nomme Uriel, Major à la Garde Episcopale.
Je requiers l'entrée immédiate au Chateau de Coussey, nous escortons le carrosse de Monseigneur Mayella.
Allez me faire chercher l'intendant séance tenante, il n'y a pas un instant à perdre.
le major avait été clair et direct, il n'avait pas élevé la voix, mais avait mis les formes pour faire comprendre au garde que la situation était grave.
Il n'y avait aucun irrespect dans ses propos ; il était temps que Mayella rejoigne son Domaine comme elle l'avait demandé.
Les arbres avaient perdu leurs feuilles depuis longtemps et le sol glacé était dur comme du roc.
Fort heureusement, les chemins n'étaient plus boueux et facilitaient le transport ...
Au loin, apparût un convoi.
Un carrosse et des chevaux ; des gardes ... ceux-ci portaient le Gonfanon de la Garde Episcopale de Trèves . Le carrosse, quant à lui, arborait les insignes religieux de l'évêché de Toul, ainsi que le blason de la Famille d'Acoma.
N'allant ni trop vite, ni trop lentement ; ils arrivèrent finalement à la herse du château.
Deux gardes épiscopaux - des sous-officiers - étaient en tête, tandis que d'autres gardes surveillaient la litière de l'évêque ; curieusement, les rideaux étaient tirés.
Uriel, la mine grave, ordonna l'arrêt et s'approcha du garde.
Bien le bonjour garde,
Je me nomme Uriel, Major à la Garde Episcopale.
Je requiers l'entrée immédiate au Chateau de Coussey, nous escortons le carrosse de Monseigneur Mayella.
Allez me faire chercher l'intendant séance tenante, il n'y a pas un instant à perdre.
le major avait été clair et direct, il n'avait pas élevé la voix, mais avait mis les formes pour faire comprendre au garde que la situation était grave.
Il n'y avait aucun irrespect dans ses propos ; il était temps que Mayella rejoigne son Domaine comme elle l'avait demandé.
uriel- Messages : 26
Date d'inscription : 01/02/2009
Re: Arrivée d'un convoi ...
Mayella d'Acoma Ven 6 Fév - 18:40
Le chateau de Coussey était assez calme. La maîtresse des lieux était partie pour travailler à la Cathédrale. Le reste de la famille vaquait à ses occupations. Le calme à l'extérieur du chateau était encore plus impressionnant. Presque un calme qui annonçait une mauvaise nouvelle. Le temps était froid et venteux. Les gardes, à la herse, essayaient tant bien que mal de se protéger. Mais sans grand succès.
C'est alors qu'apparu un convoi fort bizarre. Les gardes épiscopaux accompagnant un carosse aux couleurs de la famille d'Acoma. La baronne n'avait jamais été accompagnée par la garde jusque chez elle. Elle préférait la symplicité de son carosse accompagnés par quelques gardes deson domaine.
Le convoi arriva devant les grilles. Les gardes les avaient déjà ouvertes se demandant bien ce qu'il pouvait se passer pour que leur dame soit ainsi accompagnée. L'étonnement se lisait sur leur visage. Mais quand le convoi arriva, ils attendaient avec impatience sans le montrer.
Alors un homme prit la parole.
Bien le bonjour garde,
Je me nomme Uriel, Major à la Garde Episcopale.
Je requiers l'entrée immédiate au Chateau de Coussey, nous escortons le carrosse de Monseigneur
Mayella.
Allez me faire chercher l'intendant séance tenante, il n'y a pas un instant à perdre.
Un des gardes réagit prompement. Il salua l'homme et le convoi et parti en direction du chateau. Un autre garde s'avença alors.
Messire,
Entrez donc dans la cours. La baronne pourra ainsi descendre du carrosse et entrer au chateau sans subir trop le froid.
Il s'effaça pour laisser le cortège passer. La manoeuvre pour faire entrer le carrosse dans la cours ne prit pas beaucoup de temps mais déjà l'intendant arrivait en courant précédé par le garde qui était parti le chercher.
L'intendant était lui aussi étonné. Cela n'était vraiment pas dans les habitudes de Mayella de rester dans le carrosse une fois celui-ci entré. Surtout que très souvent, elle en descendait alors que celui-ci était devant la herse. Mais là, elle était dedans comme si elle ne voulait pas en sortir.
Messire.
L'intendant fit une révérence.
Vous m'avez fait demander? Je suis l'intendant de la baronne.
C'est alors qu'apparu un convoi fort bizarre. Les gardes épiscopaux accompagnant un carosse aux couleurs de la famille d'Acoma. La baronne n'avait jamais été accompagnée par la garde jusque chez elle. Elle préférait la symplicité de son carosse accompagnés par quelques gardes deson domaine.
Le convoi arriva devant les grilles. Les gardes les avaient déjà ouvertes se demandant bien ce qu'il pouvait se passer pour que leur dame soit ainsi accompagnée. L'étonnement se lisait sur leur visage. Mais quand le convoi arriva, ils attendaient avec impatience sans le montrer.
Alors un homme prit la parole.
Bien le bonjour garde,
Je me nomme Uriel, Major à la Garde Episcopale.
Je requiers l'entrée immédiate au Chateau de Coussey, nous escortons le carrosse de Monseigneur
Mayella.
Allez me faire chercher l'intendant séance tenante, il n'y a pas un instant à perdre.
Un des gardes réagit prompement. Il salua l'homme et le convoi et parti en direction du chateau. Un autre garde s'avença alors.
Messire,
Entrez donc dans la cours. La baronne pourra ainsi descendre du carrosse et entrer au chateau sans subir trop le froid.
Il s'effaça pour laisser le cortège passer. La manoeuvre pour faire entrer le carrosse dans la cours ne prit pas beaucoup de temps mais déjà l'intendant arrivait en courant précédé par le garde qui était parti le chercher.
L'intendant était lui aussi étonné. Cela n'était vraiment pas dans les habitudes de Mayella de rester dans le carrosse une fois celui-ci entré. Surtout que très souvent, elle en descendait alors que celui-ci était devant la herse. Mais là, elle était dedans comme si elle ne voulait pas en sortir.
Messire.
L'intendant fit une révérence.
Vous m'avez fait demander? Je suis l'intendant de la baronne.
Mayella d'Acoma- Admin
- Messages : 80
Date d'inscription : 30/11/2008 -
Re: Arrivée d'un convoi ...
uriel Sam 7 Fév - 11:23
Uriel participa à la manœuvre du carrosse, faisant attention à ce qu'il ne soit pas trop bousculé.
D'un signe de tête, il remercia le garde et lui adressa quelques paroles.
Je vous remercie de l'accueil messire ; de fait, tentons de nous rapprocher le plus possible des appartements.
Se retournant vers les soldats de la garde épiscopale, il donna ordre de confier les chevaux aux palefreniers du château et d'aider ceux-ci si il le fallait.
Les hommes avaient bien chevauché et ils étaient un peu fourbus, car l'humidité et le brouillard avaient percé leur cape de laine et s'était insinuée au travers de leurs vêtements.
Il réquisitionna les plus forts d'entre eux pour aider à transporter la litière de l'évêque ; tandis qu'il recommanda aux autres restés en retrait de trouver une occupation à laquelle ils seraient utiles.
Le carrosse fut avancé au plus près possible de l'entrée des appartements.
Quelques courts instants plus tard, l'intendant arriva.
Le Major le salua avec déférence.
Bien le bonjour, messire Intendant, je me nomme Uriel.
Il n'était guère friand des titres et n'utilisait les siens que lorsque la situation s'imposait ; en homme humble qu'il était, à ses yeux, seule la valeur des actes d'une personne comptait et faisait d'elle ce qu'elle était réellement, fût-il paysan ou duc.
En quelques mots, je me trouvais en compagnie de Monseigneur Mayella dans son bureau à la Cathédrale de Nancy lorsqu'elle a été atteinte d'un accès de faiblesse.
La prudence eût valu qu'elle reste là-bas, mais c'est Monseigneur elle-même qui a requis son retour à Coussey.
Avec l'aide du Vidame de Trèves, Monseigneur Mun Von Frayner, j'ai donc fait le nécessaire pour que son souhait soit accompli dans les plus brefs délais et dans les meilleurs conditions.
Ce faisant, il s'approcha davantage de l'intendant et lui souffla mot à l'oreille.
La Baronne est très faible ; elle a été vue par un médecin, mais je crains pour son état.
Je vous laisse prendre toutes les dispositions.
Et ... bien que je ne doute en aucune manière de vos compétences ni de celles de vos gens, je resterai personnellement ici, au chevet de Monseigneur Mayella.
Ce qui me permettra par la même occasion de prier pour elle.
Le ton du major se voulait rassurant, mais il était en vérité très inquiet.
Il se rappelait encore sa première rencontre avec l'évêque, lors des cours de pastorale, à l'archidioscèse de Trèves.
Elle était la première personne du clergé à lui ouvrir le Chemin de Dieu, puis vint son baptême et son ordination en tant que diacre ; tous ces faits marquants étaient l'œuvre de Mayella et pour cela, il éprouvait pour elle une immense reconnaissance et un profond respect.
Puis elle l'avait appelé pour une autre mission, mais n'avait hélas guère eu le temps de la finaliser.
Laissant ces pensées fugaces de côté, il revint à la situation présente.
Portons maintenant la Baronne à l'intérieur, dans une pièce correctement chauffée et aéré, voulez-vous ?
D'un signe de tête, il remercia le garde et lui adressa quelques paroles.
Je vous remercie de l'accueil messire ; de fait, tentons de nous rapprocher le plus possible des appartements.
Se retournant vers les soldats de la garde épiscopale, il donna ordre de confier les chevaux aux palefreniers du château et d'aider ceux-ci si il le fallait.
Les hommes avaient bien chevauché et ils étaient un peu fourbus, car l'humidité et le brouillard avaient percé leur cape de laine et s'était insinuée au travers de leurs vêtements.
Il réquisitionna les plus forts d'entre eux pour aider à transporter la litière de l'évêque ; tandis qu'il recommanda aux autres restés en retrait de trouver une occupation à laquelle ils seraient utiles.
Le carrosse fut avancé au plus près possible de l'entrée des appartements.
Quelques courts instants plus tard, l'intendant arriva.
Le Major le salua avec déférence.
Bien le bonjour, messire Intendant, je me nomme Uriel.
Il n'était guère friand des titres et n'utilisait les siens que lorsque la situation s'imposait ; en homme humble qu'il était, à ses yeux, seule la valeur des actes d'une personne comptait et faisait d'elle ce qu'elle était réellement, fût-il paysan ou duc.
En quelques mots, je me trouvais en compagnie de Monseigneur Mayella dans son bureau à la Cathédrale de Nancy lorsqu'elle a été atteinte d'un accès de faiblesse.
La prudence eût valu qu'elle reste là-bas, mais c'est Monseigneur elle-même qui a requis son retour à Coussey.
Avec l'aide du Vidame de Trèves, Monseigneur Mun Von Frayner, j'ai donc fait le nécessaire pour que son souhait soit accompli dans les plus brefs délais et dans les meilleurs conditions.
Ce faisant, il s'approcha davantage de l'intendant et lui souffla mot à l'oreille.
La Baronne est très faible ; elle a été vue par un médecin, mais je crains pour son état.
Je vous laisse prendre toutes les dispositions.
Et ... bien que je ne doute en aucune manière de vos compétences ni de celles de vos gens, je resterai personnellement ici, au chevet de Monseigneur Mayella.
Ce qui me permettra par la même occasion de prier pour elle.
Le ton du major se voulait rassurant, mais il était en vérité très inquiet.
Il se rappelait encore sa première rencontre avec l'évêque, lors des cours de pastorale, à l'archidioscèse de Trèves.
Elle était la première personne du clergé à lui ouvrir le Chemin de Dieu, puis vint son baptême et son ordination en tant que diacre ; tous ces faits marquants étaient l'œuvre de Mayella et pour cela, il éprouvait pour elle une immense reconnaissance et un profond respect.
Puis elle l'avait appelé pour une autre mission, mais n'avait hélas guère eu le temps de la finaliser.
Laissant ces pensées fugaces de côté, il revint à la situation présente.
Portons maintenant la Baronne à l'intérieur, dans une pièce correctement chauffée et aéré, voulez-vous ?
uriel- Messages : 26
Date d'inscription : 01/02/2009
Re: Arrivée d'un convoi ...
Mayella d'Acoma Dim 15 Fév - 14:29
Tout avait été fait en sorte que la baronne soit transportée sans problème. L'intendant avait donné ses ordres pour cela. La baronne commençait à peine à reprendre ses esprits alors qu'elle était transportée vers ses appartements. Sa vie n'était plus en danger immédiat mais illui faudrait du repos. Beaucoup de repos...
Mayella d'Acoma- Admin
- Messages : 80
Date d'inscription : 30/11/2008 -
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